Sécrétée naturellement par le pancréas chez les personnes non diabétiques, l’insuline est une hormone intervenant dans la régulation du taux de glycémie (sucre) dans le sang. Une action essentielle qui permet d’éviter l’hyperglycémie et ses effets associés (soif, fatigue, sensation de bouche sèche..). Pour les personnes malades chez qui la régulation s’avère plus complexe, l’insuline naturelle a trouvé ses équivalents dans diverses alternatives médicamenteuses à adapter selon ses besoins. Quel est précisément son rôle sur l’organisme ?
L’équilibre alimentaire recommande une prise d’environ 180 à 200 g minimum d’aliments glucidiques par jour. Chaque repas donne alors lieu au sein de l’organisme à toute une série de réactions chimiques. À l’échelle de la glycémie, c’est l’insuline qui va se charger de faire baisser le taux de sucre dans le sang en l’aidant à pénétrer dans les cellules où il sera transformé en énergie. Le surplus sera stocké dans le foie et dans les muscles. L’organisme reviendra y piocher en fonction de ses besoins. Cette sécrétion d’insuline atteint son pic environ une demi-heure après le début du repas, pour retourner à la normale au bout d’une heure et demie.
Sans insuline, impossible pour le glucose de pénétrer dans les cellules. C’est alors dans les graisses qu’elles puiseront l’énergie qui leur fait défaut.
Ce que l’on ne sait pas toujours, c’est qu’il existe plusieurs formes de diabète.
Chez le patient diabétique de type 1, ou insulino-requérant, le pancréas ne produit pas d’insuline. Il lui faudra alors s’injecter une certaine dose d’insuline plusieurs fois par jour afin d’imiter le fonctionnement normal du pancréas.
Dans le cadre d’un diabète de type 2, ou insulino-résistant, l’insuline est bien produite par le pancréas mais en quantité trop faible ou bien les cellules y sont devenues résistantes ce qui empêche sa bonne diffusion dans le corps. On aura alors recours à des solutions médicamenteuses aidant à augmenter la production d’insuline ou à diminuer la résistance des cellules. On préfèrera généralement une injection à un comprimé qui pourrait être détruit par l’acide de l’estomac sans avoir le temps de passer dans le sang.
À noter qu’une supplémentation en vitamine D3 participera au ralentissement de la progression d’un diabète de type 2.
Fabriquée en laboratoire, on distinguera l’insuline dite humaine, soit identique à celle naturellement fabriquée par le pancréas, de l’insuline analogue, légèrement modifiée.
Elle pourra être à action lente, à prendre généralement le matin ou le soir afin d’aider le corps à bien fonctionner, ou à action rapide. Celle-ci, souvent prise peu après un repas, sera chargée de faire baisser un taux de sucre trop élevé dans le sang. Quel que soit sa conception ou son mode de fonctionnement, l’insuline pourra être administrée par le biais d’un stylo injecteur muni d’une petite aiguille ou bien d’une pompe via un cathéter placé sous la peau. Le taux de glycémie est alors ici maintenu à un niveau plus constant.
À noter que les concentrations en insuline varieront selon les produits et les pays, alors attention à toujours consulter soigneusement les étiquettes !