Vitamine D3 animale ou végétale ?

Les sources alimentaires en vitamine D sont parfois insuffisantes tout comme l’exposition au soleil nécessaire à la synthèse des nutriments. Que reste t-il alors ? Les compléments alimentaires, forcément, qui se révèlent d’ailleurs être une excellente alternative directement assimilable par l’organisme. À l’origine supplément d’origine animale uniquement, la vitamine D3 se décline aujourd’hui sous une forme entièrement végétale. Le bonheur des végétaliens assurément mais concrètement, qu’est-ce qui change ?

Pourquoi une vitamine D3 d’origine végétale ? 

La plupart des compléments alimentaires de vitamine D3 sont fabriqués à partir de lanoline, une substance présente sur la laine des moutons. Aucun animal tué dans le processus, certes, mais difficile d’établir avec précision l’origine de la lanoline et forcément, ça fait débat. 

Les avancées de la recherche ont justement permis le développement d’une vitamine D3 végétale, obtenue à partir de l’unique aliment végétal qui en contienne suffisamment : les champignons. Le lichen utilisé est un champignon sauvage poussant en Scandinavie et cueilli dans le respect de la nature. Mélangée par la suite à des huiles végétales et des huiles essentielles, la vitamine D3 ainsi extraite semble permettre des apports tout à fait satisfaisants, sans aucune exploitation animale.

Le petit bémol, ce sera sans doute son prix généralement 4 fois supérieur à celui de la vitamine D3 issue de lanoline. Ce qui n’enlève rien à l’attractivité d’un produit de ce type. 

Vitamine D3 animale, assez naturelle ?

La vitamine D3 d’origine animale trouvera son origine dans deux sources différentes. La lanoline d’une part, que l’on retrouve aussi dans bon nombre de cosmétiques biologiques ou les huiles de foie de poisson d’autre part, extraites par cuisson vapeur ou lors de la fabrication des farines de poisson.

Des produits naturels donc dans un cas comme dans l’autre, quoi qu’en disent certaines idées reçues ! La fabrication de suppléments en vitamine D3 issue d’huiles de poisson fait d’ailleurs tout particulièrement l’objet de réglementations strictes. Les animaux sont pêchés de manière éco-responsable, les métaux lourds filtrés à très basse température pour une huile présentant l’un des indices d’oxydation les plus bas au monde, et les produits finis sont stockés dans des entrepôts frigorifiques afin de garantir une fraîcheur optimale jusqu’à la livraison.

Et pour lever les derniers doutes, la vitamine D3 est de plus en plus proposée sous forme liquide, sans gélatine de poisson dont les origines suscitaient encore bien des questions.  

Vitamine D3 végétale, assez performante ?

.La vitamine D2, déjà alternative végétale à la vitamine D, a montré ses limites en présentant des apports 50 à 80% mois riches en 25-hydroxy-vitamine D que la vitamine D3.

La vitamine D3 végétale récemment mise au point pourrait alors se situer à mi-chemin. Plus concentrée que la vitamine D2 car plus directe dans son processus d’assimilation, elle reste toutefois légèrement inférieure à la vitamine D3 d’origine animale. Une goutte contiendrait ainsi en moyenne 5 µg (200 UI) contre 25 µg (1000 UI) pour le même produit d’origine animale. Difficile il faut le reconnaître de faire mieux que les huiles de foie de poisson.

La vitamine D3 d’origine végétale reste toutefois une bonne alternative, identique à celle naturellement synthétisée par la peau. À ne pas négliger !