La vitamine D3 nous a déjà démontré l’étendue de ses performances à travers ses nombreux bienfaits. Et en tant que substance puissante, elle entraînera potentiellement, lors de sa consommation, des effets indésirables d’égale intensité. Les dosages quotidiens à respecter ? C’est acquis. Les compléments alimentaires à privilégier ? Aucun problème. Mais alors, quels peuvent encore être les dangers de la vitamine D3? Le point pour une supplémentation en toute tranquillité.
Bien entendu, les compléments alimentaires de vitamine D3 resteront hors de portée des personnes présentant une hypersensibilité à la vitamine D mais pas seulement.
Devront aussi y renoncer les patients souffrant de :
Les personnes ayant opté pour un régime hypokaliémant faible en potassium, devraient également trouver une autre alternative à la prise de compléments alimentaires en vitamine D3. On demandera généralement l’avis d’un médecin au moindre doute.Toute erreur de diagnostic préliminaire pourrait entraîner des effets secondaires et nocifs semblables à ceux que l’on retrouve lors des carences.
La vitamine D3 pourra interagir avec un grand nombre de substances et notamment les antiépileptiques et les anticonvulsivants, les glucocorticoïdes qui interviennent sur le métabolisme glucidique, et les traitements contre le sida qui pourront à terme entraîner une carence en vitamine D.
Attention également à la prise simultanée de calcium. On séparera généralement les deux administrations de deux heures minimum afin d’éviter que les sels de calcium n’entravent la bonne absorption du fer et du zinc.
Une interaction est aussi possible avec certains aliments contenant des phosphates (laitages, volailles, viandes, poissons), de l’acide oxalique (fruits et légumes) et de l’acide phytique (céréales et légumineuses).
Par prudence, on veillera aussi à informer notre médecin ou notre pharmacien en cas de prise régulière ou récente de :
Et ce même si les médicaments ont été obtenus sans ordonnance.
Reconnue pour son action positive sur le rachitisme, l’ostéomalacie, la tétanie ou le rééquilibrage de la masse osseuse chez des patients atteints de cancer notamment, la prise de vitamine D exigerait au préalable un diagnostic précis et un suivi médical dans le cas où le patient présenterait l’une ou l’autre de ces pathologies. On tâchera aussi de traiter certains troubles oraux tels que le psoriasis par l’absorption d’une vitamine D légèrement modifiée : le calcipotriol.
En cas d’utilisation prolongée, il sera préférable de faire régulièrement contrôler le taux de calcium présent dans les urines. Le médecin en charge pourra alors ajuster voire stopper complètement le traitement en cours.
D’une façon générale, on misera enfin sur une supplémentation en vitamine D3 uniquement et non pas sur les suppléments multivitaminiques, bien souvent trop pauvres au niveau des apports de chaque substance. Et pour être sûr de disposer des apports spécifiquement recommandés à son profil, on s’assurera de la bonne teneur en vitamine D des produits sélectionnés.
La prise de vitamine D3 n’est enfin pas interdite dans le cadre d’une grossesse ou pour la maman allaitante. Celle-ci devra toutefois être soigneusement encadrée par un avis médical et la posologie définie ne devra pas être dépassée. On parlera généralement de 1500 mg de calcium et de 600 UI de vitamine par jour. En jeu ici, une potentielle hypercalcémie qui conduirait à terme à une malformation du fœtus à naître.