Absorber trop de vitamine D3 n’est pas une chose commune mais le risque existe bel et bien dans le cadre de l’automédication. Aussi est-il important de savoir repérer les signes indiquant un surdosage. Pas de panique, ils ne ressemblent justement en rien aux bienfaits attendus de la vitamine, ce qui les rend d’ailleurs facilement décelables !
Si le surdosage correspond simplement à l’ingestion d’une quantité trop élevée d’un certain produit, l’intoxication désigne quant à elle les troubles de l’organisme liés à cette absorption. Des désordres qui impliqueront aussi bien un organe en particulier que l’ensemble du corps humain en fonction de l’intoxication et de son ampleur. Les causes, elles, peuvent être diverses (erreur, acte volontaire, usage détourné…) avec des conséquences parfois graves, voire mortelles dans le cas de la vitamine D3 !
L’estomac sera la première victime collatérale d’un surdosage. Trop de vitamine D3 entraînera douleurs et brûlures d’intensité variables accompagnés généralement d’une perte de l’appétit favorisant l’amaigrissement.
Viennent ensuite les os qui pourront en cas d’excès (tout comme en cas de carence) souffrir d’une perte de densité. Un trouble qui restera anodin si bien traité mais qui pourra aussi débouche sur une fragilisation globale de l’ossature.
En cas d’intoxication, on pourra également constater la survenue de certains problèmes cardiaques. Certaines études font par exemple état d’une augmentation des risques de fibrillation auriculaire, d’AVC ou de syndrome coronarien aigu, ce qui est loin d’être anodin.
Les reins seront enfin touchés, en particulier chez les personnes souffrant déjà de problèmes rénaux. Ces dernières devront se montrer très vigilantes puisque ce type d’intoxication conduira à terme à des lésions rénales.
Mais les troubles sont nombreux et un surdosage en vitamine D3 pourra entraîner bien d’autres soucis mineurs que l’on reconnaîtra avec plus ou moins de certitude comme les symptômes d’un excès de vitamine D3 dans le sang. Nausées, maux de tête et vomissements nous mettront déjà sur la voie, de même manière que la constipation ou la diarrhée occasionnelles. Les cas d’hypertension artérielle et les troubles cardiaques sont également de bons indicateurs d’un surdosage. Dans le cas précis des enfants, un ralentissement ou l’arrêt de la croissance témoignera d’un excès (ou bien d’une carence) en vitamine D3. De façon plus poussée, la calcification de certains tissus corporels sera elle aussi révélatrice.
De par la nature de la vitamine D3, les effets d’une intoxication peuvent s’étaler sur plusieurs semaines et cela bien après l’arrêt des compléments alimentaires. Afin de remédier à ce problème, pas de solution miracle mais une ligne de conduite que l’on tentera d’optimiser au mieux. Il s’agira notamment de s’hydrater au maximum et d’éviter les médicaments néphrotoxiques ainsi que les antibiotiques aminoglycosides. L’exposition au soleil n’est quant à elle pas en jeu étant donné que la production de vitamine D ne peut pas être surdosée par cette méthode.