Afin de limiter les risques de maladies, il est important de ne jamais mouiller les feuilles et tiges de vos tomates en pot au cours de vos arrosages. De même, veillez à installer les plants dans un substrat bien réchauffé, et à les espacer suffisamment si vous en cultivez plusieurs dans un même bac. Enfin, il est important de bien désinfecter votre matériel (pots, tuteurs, sécateur, etc.) afin d’éviter de véhiculer les affections par leur biais. Toutefois, malgré toutes ces précautions, les principales maladies de la tomate peuvent se frayer un chemin jusqu’à votre potager en pot !
Le mildiou est une maladie cryptogamique très courante chez les solanacées comme la tomate. Celle-ci survient le plus souvent en été, lorsqu’un temps chaud et humide succède brutalement à une période de froid. Même en pot, les tomates ne sont pas à l’abri de contracter cette maladie.
Par temps très humide, traitez préventivement la tomate en l’aspergeant d’une solution à base d’hydroxyde de cuivre. En cas d’affection avérée, retirez le plant affecté afin d’éviter qu’il ne contamine toutes les plantes voisines. La décoction de prêle et la bouillie bordelaise sont efficaces contre le mildiou de la tomate.
Le botrytis est aussi une maladie cryptogamique qui survient en cas d’humidité trop importante. La pourriture grise se manifeste sur la tige et les feuilles du plant de tomates, qui se couvre alors d’une moisissure grise.
Afin de l’éviter, veillez à espacer suffisamment vos arrosages. En cas d’affection, supprimez les parties malades et traitez à l’aide de la bouillie bordelaise.
À noter : des arrosages excessifs en période sèche peuvent également provoquer l’éclatement des fruits.
L’alternariose est une maladie cryptogamique qui survient au cours du printemps, par temps doux et humide. On la reconnaît aux taches brunes et circulaires qui s’installent alors sur les feuilles, les tiges et les fruits du pied de tomate.
Il est alors possible de traiter naturellement le phénomène à l’aide de la bouillie bordelaise.
Plus communément appelée “cul noir de la tomate”, la nécrose apicale est dû à une carence en calcium et à des arrosages trop irréguliers. Elle se manifeste par l’apparition de grosses taches circulaires et noires sous le fruit.
Pour y remédier, veillez à maintenir frais le substrat du pot, et à apporter régulièrement des nutriments à vos tomates.
L’oïdium est une maladie légumière courante qui peut aussi affecter la tomate dès la fin de la période estivale. L’affection se caractérise par des feuilles et des tiges poudrées de blanc.
Supprimez alors très rapidement les feuilles touchées afin d’éviter que l’oïdium ne se propage aux autres plantes. Un traitement à base de soufre peut être pulvérisé sur les feuilles de la tomate afin d’en stopper la propagation.
La chlorose ferrique est une maladie due à une carence en fer qui provoque la décoloration des feuilles de la tomate. Les fruits sont également plus petits qu’ils ne devraient.
Pour y remédier, incorporer régulièrement de l’engrais au substrat de vos tomates en pot.
Ces deux affections se manifestent sur les fruits. La tomate rougit, mais son collet présente une couleur jaune ou verte.
Le collet jaune est dû à un manque d’azote et de potasse, ainsi qu’à des températures trop élevées, alors que le collet vert est dû à un manque de potasse et à un excès de soleil.
Dans un cas comme dans l’autre, veillez à ombrager vos pieds de tomates et à leur apporter régulièrement de l’engrais organique.
Tous nos conseils pour prévenir les maladies des plantes en pot