Le citronnier s’avère être un agrume frileux et sensible à différentes maladies et insectes ravageurs. Ceux-ci peuvent alors nuire à la productivité de l’arbuste fruitier, détériorer son aspect, ou même menacer sa survie. Il est intéressant de noter qu’un citronnier cultivé dans de bonnes conditions profite d’une meilleure résistance aux maladies comme aux parasites.
La moniliose est provoquée par le champignon Monilia sp. Si cette maladie cryptogamique n’est pas dangereuse pour le citronnier, elle l’est en revanche pour ses fruits. En cas d’affection, les citrons atteints de moniliose pourrissent et sèchent directement dans l’arbre. Des taches brunes font leur apparition et s’agrandissent au fil du temps jusqu’à recouvrir entièrement le fruit. Des pustules blanches disposées en cercle sont également perceptibles.
La gommose est une maladie causée par certains champignons, mais aussi par les blessures de taille mal cicatrisées. Elle se traduit par la sécrétion d’une gomme, une substance translucide et ambrée qui s’écoule sur le tronc ou les branches de l’agrume. Cet écoulement est un moyen de défense du citronnier qui lutte contre un agent pathogène. Elle peut d’ailleurs être simultanément associée à d’autres affections. En cas de gommose, l’écorce de l’arbuste paraît souvent boursouflée.
Maladie cryptogamique grave bien connue des agrumes, le Mal Secco est causé par le champignon Phoma tracheiphila. Celui-ci bloque la circulation de la sève dans le citronnier, ce qui peut entraîner sa mort en deux ou trois ans. Le Mal Secco provoque une décoloration des feuilles et un dépérissement rapide des branches. Cette maladie atteint d’abord les extrémités de l’arbre avant d’affecter toute la plante.
La fumagine est un champignon qui se répand grâce au miellat des cochenilles, pucerons et aleurodes, autant de parasites bien connus du citronnier. On la reconnaît au dépôt noir qu’elle laisse sur les feuilles de l’arbre. Bien que sans gravité, la fumagine limite la photosynthèse du feuillage.
La mineuse des agrumes, Phyllocnistis citrella, est à l’origine de taches décolorées sur les feuilles du citronnier. La chenille de ce papillon s’installe sous les jeunes feuilles dont elle se nourrit en y creusant des galeries.
De son côté, la teigne du citronnier, Prays citri, est un petit papillon qui pond ses œufs sur les boutons floraux du citronnier. Les chenilles pénètrent ensuite dans les fleurs pour s’en nourrir, réduisant à néant la fructification. On reconnaît l’attaque de la teigne du citronnier aux boutons floraux abîmés qui se dessèchent. Des fils de soie sont également visibles sur les fleurs et boutons floraux.
Les insecticides biologiques à base de Bacillus thuringiensis sont efficaces contre la teigne du citronnier.
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