Le grenadier (Punica Granatum) est, selon les espèces, un arbre ou un arbuste de la famille des Lythraceae. Originaire d’une zone allant de l’Iran jusqu’à l’Himalaya, il s’est répandu autour de la Méditerranée. Il est actuellement massivement cultivé en Inde, en Asie du Sud et en Afrique tropicale.
On le trouve essentiellement dans les zones semi-arides, qui présentent des étés chauds et des hivers doux.
Ce sont des arbres au feuillage caduc qui peuvent atteindre de 3 à 8 mètres.
C’est une plante rustique qui s’adapte à une grande variété de climats, allant des zones tempérées chaudes jusqu’aux tropiques à condition de bénéficier d’un long été chaud et sec.
Amateur de soleil et de chaleur, il est conseillé de l’installer dans un emplacement exposé au soleil et à l’abri des vents froids.
Dans les régions où la température descend au-dessous de -12°C, on préférera une culture en bac qui permettra d’hiverner la plante à l’abri durant la saison froide.
Bien que le grenadier soit un arbuste typique du pourtour méditerranéen, il nécessite une bonne humidité du sol. Il se développe bien dans toutes les natures de sol, supportant aussi bien le calcaire que les terres argileuses, pauvres ou sèches. Cependant, en régions fraîches, il est important que le sol soit bien drainé.
La plantation doit se faire à l’automne ou durant l’hiver, en dehors des périodes de gel. Si les hivers sont froids, il faut privilégier une plantation en mars ou avril avant la naissance du feuillage.
Le grenadier se plante isolé, en massif, le long d’un mur ou au sein d’une haie libre.
Pour maintenir la fraîcheur du sol, il faut arroser régulièrement les deux premières années suivant la plantation et recouvrir la terre d’un paillis organique ou minéral. Les années suivantes, il est recommandé de l’arroser copieusement tous les quinze jours. Il est important de stopper tous les arrosages la dernière semaine du mois d’août pour éviter le phénomène d’éclatement des fruits.
En terre pauvre, un apport de fumier ou de compost peut se faire tous les ans au printemps ou à l’automne.
Tous les deux ou trois ans, il est conseillé de raccourcir les branches de façon à ramener la floraison vers le centre. Cette taille doit s’effectuer au printemps, au démarrage de la végétation. Il convient également d’éliminer les gourmands
Lors d’une transplantation, le grenadier doit est rabattu légèrement pour assurer sa reprise. Il faut ensuite à éliminer les ramifications denses qui apparaissent au centre de la touffe.
Au début de l’hiver, on peut supprimer les drageons et les branches qui s’entrecroisent ainsi que les branches mortes ou malades.
Le grenadier est rarement parasité, cependant, les pucerons sont friands des jeunes pousses au printemps. En cas d’invasion, il suffit de doucher le feuillage en insistant bien sur le dessous des feuilles.
La mouche méditerranéenne pond parfois ses œufs dans le fruit en été, entraînant la pourriture et la chute prématurée de ces derniers. Il est difficile de s’en prémunir à moins de poser un filet anti-insecte en début d’été.
La floraison, très décorative, s’étale de mai à août. Les fleurs, au calice tubulaire et coriace et d’où les pétales surgissent froissés, sont solitaires ou regroupées en bouquets. Simples ou doubles, les fleurs sont le plus souvent rouge vif ou rouge orangé, mais on peut en rencontrer des variétés jaune pâle ou blanches.
L’espèce arbustive produit un fruit très apprécié pour son goût et ses propriétés, la grenade.
Comme le révèle la liste rouge de l'UICN (l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature), 38.4% des plantes sur notre planète sont menacées d'extinction à plus ou moins brève échéance.
Source : données calculées d’après les mesures fournies par l’UICN le 03 décembre 2024.
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Punica granatum
Grenadier
Punicaceae
arbuste