Le calathéa est une plante d’intérieur d’origine tropicale (forêts vierges d’Amazonie) dont toute la force et la beauté résident dans le feuillage époustouflant. Tantôt ovales, lancéolées ou oblongues, ses feuilles offrent diverses nuances de vert, ainsi qu’un revers pourpre, et elles s’ornent souvent de taches ou de motifs plus pâles. Pour ne rien gâcher, certaines variétés produisent même des fleurs orange qui ajoutent encore à la splendeur de cette plante. Cultivé en intérieur sous nos latitudes, voici tous les conseils de plantation, de culture et d’entretien du calathéa en pot.
Le calathéa est une plante au développement modéré, puisqu’elle atteint entre 40 et 80 cm de hauteur au maximum quand elle est cultivée en pot. Par ailleurs, sa croissance est relativement lente, ne produisant que 2 à 3 nouvelles feuilles par an. Aussi, cette plante d’intérieur se prête parfaitement à la culture en pot. Pour agrémenter votre logement, vous avez donc le choix entre de nombreuses espèces de calathéa qui offrent toutes un feuillage époustouflant.
Ainsi, il existe près de 200 espèces de calathéa recensées. Et parmi les plus communes disponibles pour une culture en pot et en intérieur, on trouve notamment :
Afin d’assurer sa stabilité, le calathéa a besoin d’un pot assez grand. Optez pour un contenant dont le diamètre est ⅓ plus grand que les dimensions de la motte.
À noter : Calathea ornata et Calathea zebrina ont besoin de contenants plus grands que les autres espèces de calathéa.
Attention à ce que le pot soit percé au fond. Le trou de drainage permet d’évacuer le surplus d’eau d’arrosage.
Tous nos conseils pour bien choisir un pot
Le calathéa en pot a besoin d’un substrat à tendance acide, bien drainé et riche en humus.
Dans l’idéal, mélangez ¼ de terre de bruyère avec un bon terreau spécial plantes d’intérieur.
Pour compléter le tout et pour assurer un drainage optimal, installez une couche de billes d’argile ou de graviers au fond du pot.
Tous nos conseils pour bien choisir un terreau
La méthode de multiplication du calathéa la plus courante est la division des touffes.
Pour diviser votre plante :
Attention à ne pas diviser votre calathéa en de trop petits morceaux, car plus ils sont petits, plus les fragments ont de mal à repartir.
À noter : il est inévitable de perdre quelques pousses en formation durant l’opération. Ne vous en formalisez pas.
Tous nos conseils pour réussir ses semis
Lorsqu’il est à l’étroit dans son pot, le calathéa produit des feuilles plus petites, ce qui a un impact sur son aspect et son esthétique. Il est alors temps de rempoter la plante en quelques étapes simples :
À noter : à chaque nouveau rempotage, optez pour un pot légèrement plus grand que le précédent.
Le calathéa est une plante tropicale non rustique (elle ne survit pas en dessous de 10°C) qui se cultive donc toujours en intérieur sous nos latitudes. Elle a besoin d’une bonne luminosité pour prospérer, mais elle ne doit pas être exposée au soleil direct. En effet, cette plante est très sensible aux brûlures provoquées par les rayons du soleil.
Vous êtes libre d’installer votre calathéa en pot dans n’importe quelle pièce de votre habitation du moment qu’elle reçoit suffisamment de lumière. Placez la plante à proximité d’une fenêtre protégée d’un voilage. Notez que les fenêtres orientées au nord sont les plus indiquées ici.
Dans tous les cas, éloignez votre plante des sources de chaleur de la pièce, comme les radiateurs, les poêles et les cheminées.
À noter : bien qu’il tolère la mi-ombre, si les feuilles de votre calathéa sont toutes tournées d’un côté, c’est que la source de lumière est trop faible. L’exposition défavorable met alors en péril le bon développement de la plante.
Tous nos conseils pour choisir le bon emplacement
Si le calathéa demande globalement peu d’entretiens, il a toutefois des besoins spécifiques en matière d’arrosage.
À noter : utilisez toujours une eau non calcaire pour arroser et brumiser votre calathéa. Dans l’idéal, l’eau d’arrosage doit être à température ambiante pour éviter les chocs thermiques.
Par ailleurs, sachez que les feuilles du calathéa ont tendance à capter facilement la poussière. Passez donc régulièrement une éponge ou un chiffon mouillé sur le feuillage de la plante pour qu’il retrouve tout son lustre.
Tous nos conseils pour bien arroser une plante en pot
Globalement peu exigeant en matière d’entretien, le calathéa n’est pas très compliqué à fertiliser. Utilisez simplement un engrais pour plantes d’intérieur riche en oligo-éléments. Une précaution qui permet d’éviter les carences nutritionnelles à votre plante.
Attention à ne jamais fertiliser sur une motte sèche !
À noter : les calathéas à fleurs, ont besoin d’être fertilisés dès l’apparition des boutons floraux.
Tous nos conseils pour choisir le bon engrais pour une plante en pot
Le calathéa n’a pas besoin d’être taillé. Vous pouvez toutefois supprimer les feuilles sèches et les hampes florales fanées au fur et à mesure des besoins. Coupez-les à la base avec un petit sécateur à bouquet bien propre et désinfecté.
L’opération, qui intervient idéalement au mois de mars, a notamment le mérite de stimuler la production de nouvelles pousses et de rajeunir la plante en pot.
Du moment qu’il profite de soins et de conditions de culture adaptées, le calathéa se montre peu sensible aux maladies.
Du côté des ravageurs, votre calathéa peut être attaqué par les araignées rouges, de minuscules acariens qui raffolent de l’atmosphère chaude de nos intérieurs. Ces araignées rouges s’installent alors sous les feuilles de la plante, veillez donc à bien brumiser le feuillage afin d’éloigner les indésirables.
Enfin, les cochenilles peuvent elles aussi s’en prendre à votre calathéa. Pour les éliminer, un chiffon imbibé d’eau savonneuse ou d’alcool à 90° s’avère très efficace.
Tous nos conseils pour prévenir les maladies des plantes en pot