La noix de coco séchée est peut-être la manière la plus commune de consommer de la noix de coco.
Toutes les variétés de noix de coco peuvent subir le processus de déshydratation. L’avantage d’en faire soi-même est d’éviter tous les agents conservateurs que l’on trouve dans la noix de coco achetée dans le commerce.
Pour ouvrir une noix de coco, il faut repérer le « visage » du fruit, c’est-à-dire 3 petites tâches qui représentent les yeux et la bouche. Il s’agit de repérer la ligne qui est située entre ces tâches et de frapper des petits coups à cet endroit-là avec un manche de couteau ou un marteau.
La noix de coco va progressivement s’ouvrir, laissant échapper l’eau située à l’intérieur. Ensuite, on sépare la chaire de la coque en faisant glisser un couteau entre les 2 couches.
On coupe ensuite les morceaux de chaire en fines lamelles, en utilisant par exemple un couteau économe, ou alors on utilise une râpe pour produire des copeaux.
Les fines lamelles de noix de coco sont déposées sur les plateaux du désydrateur, avec un peu d’espace entre chacune d’elles. Pour ce qui est des copeaux, il suffit de déposer une feuille de papier ménage sur chaque plateau, afin d’éviter qu’ils ne s’échappent, tout en essayant de les étaler au maximum pour obtenir une déshydratation optimale.
Pour les lamelles, on enclenche la température à 55 degrés et on attend entre 8 et 10 heures. Si on désire que les lamelles soient encore plus croustillantes, on attend 2-3 heures de plus. Pour les copeaux, c’est une température de 45 degrés qu’il faut, pendant 2 à 4 heures.
La noix de coco séchée se conserve dans un récipient hermétique de 6 à 12 mois suivant le processus de séchage.
La noix de coco séchée est souvent incorporée dans des cakes ou des gâteaux, mais on peut également l’utiliser dans des barres énergétiques, dans du thé glacé ou dans des salades.