Une étude sur la valeur économique de la biodiversité des Taaf

Les Terres australes et antarctiques françaises, formées par l’archipel de Crozet, l’archipel de Kerguelen, les îles Saint-Paul et Amsterdam, la terre Adélie sur le continent Antarctique ainsi que les îles Éparses (Europa, Glorieuses, Juan de Nova, Bassas da India et Tromelin), ont remis en décembre 2008 au ministère du Développement durable, un Plan d’Actions Biodiversité ambitieux qui constitue un instrument fondamental précisant l’orientation de la politique environnementale du territoire.

Au total, dans le cadre de ce Plan d’Action Biodiversité, 71 actions de conservation vont être lancées dans les Taaf sur la période 2009-2011. Parmi celles-ci, les Taaf lancent en janvier 2010 une évaluation permettant d’estimer la valeur économique de la biodiversité et des biens et services procurés par les écosystèmes des Taaf.

Cette étude s’attachera à illustrer la forte valeur économique associée au patrimoine naturel des Taaf et les nombreux services marchands et non-marchands qu’il rend : pêche, recherche, etc.

Ce travail permettra également de fournir aux responsables politiques les outils dont ils ont besoin pour intégrer la valeur réelle des services rendus par les écosystèmes dans leur prise de décision et de disposer d’outils de suivi des actions de conservation entreprises. Un premier rapport sera publié en avril 2010.

L’étude est menée par Thomas Binet, chercheur associé au centre de recherches CEMARE (Centre for the Economics and Management of Aquatic Living Resources) de l’Université de Portsmouth.