Le réchauffement climatique est largement attribué à un effet de serre additionnel, dû aux rejets de gaz à effet de serre et principalement les émissions de CO2, à cause des activités humaines.
L’effet de serre est un processus naturel de réchauffement du climat qui intervient dans le bilan radiatif de la Terre (bilan entre la quantité d’énergie reçue par la Terre et la quantité d’énergie réémise vers l’espace. Lorsque le bilan est nul, la température moyenne de la planète est stable.). Il est dû aux gaz à effet de serre contenus dans l’atmosphère, à savoir principalement la vapeur d’eau (qui contribue le plus à l’effet de serre), le dioxyde de carbone et le méthane.
La plupart des gaz à effet de serre sont d’origine naturelle. Mais certains d’entre eux sont uniquement dus à l’activité humaine ou bien voient leur concentration dans l’atmosphère augmenter en raison de cette activité. L’effet de serre n’est pas en soi nocif aux écosystèmes ; sans lui, la température terrestre avoisinerait les -18 °C. Cependant un excès de gaz à effet de serre dépassant la capacité des écosystèmes à les piéger et les absorber est un danger pour la plupart des espèces.
Du fait des activités humaines, la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère a continué à augmenter. La concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère a augmenté de 31% depuis 1750. Le taux actuel d’augmentation est sans précédent depuis au moins 20 000 ans. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre imputables aux activités humaines ont augmenté depuis l’époque préindustrielle ; la hausse a été de 70 % entre 1970 et 2004. Environ trois quart des émissions humaines de dioxyde de carbone au cours des vingt dernières années est dû à la combustion d’énergies fossiles. Le reste est essentiellement dû au changement dans l’utilisation des terres, notamment à la déforestation.
Lorsque nous utilisons des énergies fossiles, telles que le charbon, le pétrole ou le gaz, nous brûlons du carbone, ajoutant ainsi du CO2 à l’air : environ 20 milliards de tonnes par an dans le monde. Les océans et les forêts et, dans une bien moindre mesure, les autres plantes, éliminent à peu près la moitié de cet excédent de gaz carbonique. Cependant, sa concentration ne cesse de croître : de l’ordre de 0,028% il y a cent cinquante ans, elle est aujourd’hui de 0,0365%. Entre 1970 et 2004, les rejets annuels de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre anthropique, sont passés de 21 à 38 gigatonnes (Gt), soit une progression d’environ 80 %, et représentaient 77 % des émissions totales de GES anthropiques en 2004.
Un autre gaz à effet de serre est le méthane (CH4), dont la concentration a doublé depuis la révolution industrielle. Les sources « humaines » sont les rizières, les décharges d’ordures, les élevages bovins, les fuites sur les réseaux de gaz et l’exploitation charbonnière. La concentration atmosphérique mondiale de CH4 est passée d’environ 715 ppb à l’époque préindustrielle à 1 732 ppb au début des années 1990, pour atteindre 1 774 ppb en 2005. Le taux de croissance a fl échi depuis le début des années 1990, en cohérence avec les émissions totales (somme des sources anthropiques et naturelles), qui sont restées pratiquement constantes au cours de cette période.
L’oxyde nitreux, ou protoxyde d’azote (N2O) est un autre gaz à effet de serre, qui provient de certaines industries et des excès d’épandages d’engrais. La concentration atmosphérique globale de N2O est passée de 270 ppb à l’époque préindustrielle à 319 ppb en 2005.
Il faut compter également avec l’ozone de la basse atmosphère, qui se forme à la suite des émissions de monoxyde de carbone (CO), d’oxydes d’azote (N2O) et de composés organiques volatils (COV). Il y a enfin les gaz fluorés : CFC, HCFC, HFC, PFC et HF6. La concentration de nombreux hydrocarbures halogénés (dont les hydrofl uorocarbones) a augmenté, essentiellement sous l’effet des activités humaines, alors qu’elle était proche de zéro à l’ère préindustrielle.
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