Loin d’être reléguée aux simples cuisines de nos grand-mères, la cocotte a fait son grand retour ces dernières années sous le nom d’autocuiseur permettant ainsi de renouer avec les recettes traditionnelles tout en s’essayant à de nouvelles créations gourmandes.
Pas facile toutefois de s’y retrouver entre les nombreux modèles proposés. Pour commencer à y voir un peu plus clair, il s’agira de définir le type de plats qui y seront majoritairement cuisinés. Plutôt cuissons mijotées, rôties ou même vapeur ? Plutôt grosses pièces de viande ou portions détaillées en petits morceaux ? Les réponses détermineront à la fois le matériau à envisager mais aussi les dimensions de notre future cocotte.
Polyvalente et très répandue, la cocotte ronde saura s’adapter à la plupart des préparations mais il se peut que certaines recettes occasionnelles nécessitent une cocotte de forme ovale afin de pouvoir y placer tranquillement tous les ingrédients. Quant à la taille, une cocotte de 2 litres conviendra généralement pour 1 à 2 personnes tandis que les familles nombreuses devront idéalement opter pour une contenance de 6 litres minimum.
Une cocotte en silicone
Une cocotte en verre
Une cocotte en pierre
Une cocotte en inox
Une cocotte en céramique
Une cocotte en fonte
Une cocotte en silicone
Idéal pour : les cuissons à l’étouffée, au micro-ondes.
Et si on osait la cuisine moderne avec une cocotte en silicone ? Celles-ci ont envahi les rayons grâce à leur simplicité d’utilisation et leur parfaite résistance à la chaleur. Fabriquée à partir de silicone pur retravaillé pour convenir à l’utilisation alimentaire, la cocotte en silicone peut ainsi subir de gros écarts de température tout en restant parfaitement anti-adhérente. Passez du four à la table ou au congélateur en toute sérénité !
Les points forts | Les points faibles |
|
|
Une cocotte en verre
Idéal pour : les cuissons à l’étouffée, mijotées.
Opter pour une cocotte en verre, c’est faire le choix de la qualité et de la santé. On l’aime pour ses cuissons homogènes et son excellente résistance aux chocs thermiques qui lui permettent d’être posée directement sur la table après le passage au four. Et le petit plus, c’est que le verre ne contient aucun élément chimique. Il ne se dilate pas, ne conserve ni les traces ni les odeurs et garantit une cuisson parfaitement optimisée sans aucun effet nocif sur l’organisme. Spécifiquement adapté à la cuisine à basse température, les aliments ont ici l’occasion de libérer toutes leurs saveurs sans rien perdre de leurs vitamines.
On distinguera la cocotte en verre Pyrex, généralement du borosilicate très résistant, de la cocotte en vitrocéramique située entre le verre et la céramique, elle aussi capable de supporter des températures très élevées.
Les points forts | Les points faibles |
|
|
Une cocotte en pierre
Idéale pour : les cuissons mijotées, rôties, à l’étouffée.
Et bien non, les ustensiles de cuisine en pierre ne sont pas réellement faits de pierre mais de fonte d’aluminium dans laquelle ont été incrustées de fines particules de pierre avant d’être recouverte d’un revêtement en céramique le plus souvent. Le mythe s’effondre ? Pas tout à fait car restent encore les nombreux avantages de ce type de matériau ! On l’aime pour son excellente conductibilité de la chaleur et sa très grande résistance aux rayures. À l’inverse de plusieurs de ses concurrentes, la cocotte en pierre convient à tous les types de feu tandis que son revêtement empêche tout accrochage des aliments, même en cas d’utilisation d’huile à la cuisson. De quoi se laisser tenter tout de même !
Les points forts | Les points faibles |
|
|
Une cocotte en inox
Idéal pour : les cuissons rôties.
Inoxydables et incassables, les cocottes en inox permettent une diffusion rapide et optimale de la chaleur. Particulièrement performantes pour les cuissons rôties, elles laissent les aliments croustillants et tendre à souhait ! Un ustensile de cuisine encore peu connu par chez nous mais qui rencontre un succès croissant et que l’on utilisera dans le four uniquement.
Les points forts | Les points faibles |
|
|
Une cocotte en céramique
Idéale pour : les cuissons à l’étouffée, mijotées, rôties.
À l’image de tous les ustensiles de cuisine en terre cuite, la céramique permet des cuissons douces et naturelles, idéales dans le cadre d’une alimentation saine et variée. Le principe ? La matière poreuse dont elle se compose va absorber de l’eau pour la redistribuer uniformément au cours de la cuisson qui devra impérativement commencer à froid dans le four afin d’éviter tout choc thermique. Résultat, les aliments sont tendres et juteux sans le moindre ajout de matière grasse et il est impossible de faire brûler ses plats.
La plupart des cocottes en céramique sont aujourd’hui émaillées afin de faciliter leur nettoyage et pour éviter que de petits éclats indésirables viennent à terme se mêler à la nourriture.
Les points forts | Les points faibles |
|
|
Une cocotte en fonte
Idéale pour : les cuissons mijotées, rôties, braisées.
On fait ici le pari du rustique avec une cocotte traditionnelle, parfaitement adaptée aux petits plats en sauce du quotidien. Bonjour sautés de porc aux épices, tajines de poulet au citron confit ou encore lapins à la moutarde pour régaler toute la famille autour de la table du dimanche. La cocotte en fonte garantit une montée rapide et progressive de la chaleur, alternant dans le même temps cuissons saisies et mijotées pour une multitude de plats riches en saveurs.
Les amateurs de naturel pourront opter pour une cocotte en fonte brute, non émaillée, pratiquement inusable et anti-adhérente grâce au principe du culottage. Face à l’oxydation possible toutefois, la cocotte en fonte émaillée présente bien des avantages.
Les points forts | Les points faibles |
|
|