Un réseau écologique est un ensemble d’éléments physiques et biologiques interconnectés entre eux par lequel des échanges de flux s’effectuent. Le réseau écologique vise à favoriser le déplacement des espèces entre les habitats favorables dispersés sur leur aire de répartition. Chaque espèce, voire chaque population a des capacités de dispersion différentes.
Trois types d’espaces sont reconnus comme étant vitaux à la survie de populations animales : les zones centrales (appelés aussi réservoirs ou cœurs de biodiversité), les zones de développement et les zones de liaison.
Les zones centrales ont une fonction de conservation des cœurs de biodiversité, elles offrent la quantité et la qualité optimale d’espaces environnementaux et d’espèces (sources de biodiversité). Dans ces zones, la biodiversité est la plus riche, la mieux représentée et les conditions vitales à son maintien et son fonctionnement sont réunies (une espèce peut y exercer un maximum de son cycle de vie : alimentation, reproduction, repos…).
Les zones de liaison ont une fonction de couloir ou corridor biologique limitant les phénomènes de fragmentation des habitats naturels. Ce sont des liaisons fonctionnelles entre écosystèmes ou entre différents habitats d’une espèce permettant sa dispersion et sa migration. Leur physionomie est souvent classée en 3 types : structure linéaire (haies, bords de chemins, rives et cours d’eau, etc.), structure en « pas japonais » liée à la présence d’éléments relais ou îlots-refuges (mares, bosquets, etc) et matrice paysagère.
Les zones de développement ont une fonction de protection, d’extension ou de restauration complémentaires, compatibles avec les activités humaines, elles protègent les zones nodales et les corridors des influences extérieures potentiellement dommageables.
Pour vivre, les animaux comme les plantes (grâce à leur pollen ou leur graine) ont besoin de se déplacer afin de se nourrir, se reproduire, se reposer et conquérir de nouveaux territoires. Les corridors écologiques sont les lieux de passage, de refuge ou de dissémination privilégiés des animaux et des plantes à travers un paysage de plus en plus artificialisé et fragmenté par les activités et les aménagements de l’homme (urbanisation, industries, voies de transports, pollutions, banalisation par des pratiques agricoles uniformes, etc.). Il est donc nécessaire de conserver ces réseaux écologiques.
La gestion des réservoirs de biodiversité visera :
La gestion des corridors visera à permettre la mobilité des espèces que l’on souhaite favoriser, sans jamais oublier que l’efficacité de ces corridors dépend d’une comparaison de leur attractivité pour les espèces visées avec l’ensemble du paysage environnant.
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