Les mares temporaires et les milieux stagnants constituent des ressources naturelles primordiales pour le maintien de la biodiversité. Comme tous les milieux humides littoraux, elles sont des habitats en régression, menacés par les activités humaines.
L’alimentation en eau se fait directement par les pluies, indirectement par les apports du bassin versant (ruissellement), et éventuellement par les eaux souterraines. La grande variabilité temporelle des conditions de submersion (durée et périodicité) qui y règne est le trait le plus remarquable de leur écologie. Le cycle annuel complet (phases aquatique, d.assèchement et terrestre) ne se réalise pas nécessairement dans tous les sites, ni même chaque année en raison des conditions climatiques et des particularités locales.
Il existe ainsi une grande variété de marais temporaires dont les caractéristiques hydrologiques et biologiques dépendent du substrat et de la géomorphologie. La végétation de cet habitat correspond à des pelouses basses à dominance d’annuelles. Comme tous les milieux humides littoraux de France méditerranéenne, les mares temporaires sont des habitats en régression, menacés par les activités humaines.
Paradoxalement, l’abandon de certaines activités ou les changements dans les modalités de leur mise en œuvre conduisent également à la dégradation de ces milieux. La restauration et la conservation des mares permettent de développer des habitats propices au maintien des populations d’amphibiens, de libellules et de chiroptères. Les causes d’altération ou de dégradation sont multiples et s’exercent à des niveaux écologiques variables. Dans la plupart des cas, les conséquences ne sont connues que de façon superficielle et mériteraient une étude des impacts et potentialités de restauration :
Lutte contre les atterrissements :
Entretien des éléments de connexion entre les milieux stagnants :
Amélioration de la capacité d’accueil des points d’eau :
Réouverture des milieux :
Utilisation de la mare :
Les travaux doivent être effectués entre le 1er mars et le 30 septembre, c’est-à-dire à la période basse des eaux et en dehors de la période de reproduction des amphibiens. De plus, ces derniers ne doivent pas être effectués à l’aide d’engins tels que les bulldozers et ne doivent pas avoir recours à l’utilisation de produits phytosanitaires ou fertilisants. L’alternance d’une phase sèche et d’une phase aquatique est un élément clé de la conservation de la valeur patrimoniale des marais temporaires.
Idem que ci-dessus : retirer les poissons des mares closes où ils ont été introduits de manière artificielle. Il conviendra de limiter au sein de ces milieux les pompages, le drainage ou le comblement.
Limiter l’accès aux bovins :
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