Le marais poitevin est la deuxième plus grande zone humide de France (après la Camargue) avec une superficie de 112 000 hectares, et la cinquième zone humide d’Europe. Il est reconnu comme « Patrimoine Biologique International et d’Intérêt Majeurs ».
Le marais poitevin est la deuxième plus grande zone humide de France (après la Camargue) avec une superficie de 112 000 hectares, et la cinquième zone humide d’Europe. Il est reconnu comme « Patrimoine Biologique International et d’Intérêt Majeurs ». On y retrouve près de 4 000 kilomètres de voies d’eau dont 250 kilomètres de canaux constituant le réseau primaire, 500 kilomètres constituant le réseau secondaire (conches, rigoles) et environ 3000 kilomètres le réseau tertiaire (fossés).
On peut distinguer 5 types de milieux :
De part son caractère de zone humide, le Marais Poitevin est une zone sensible, fragilisé par les activités humaines et notamment par l’assèchement du au puisement de l’eau pour les activités agricoles. Les zones humides sont reconnues comme des territoires d’importance internationale depuis 1971. A travers la convention de Ramsar, relative à la protection des zones humides comme habitat privilégié des espèces menacées. En France, la superficie des zones humides représente moins de 5% du territoire. Au cours des 30 dernières années, 85% des zones humides françaises d’importance majeure ont subi des transformations significatives. Certaines transformations pouvant être qualifiées de dégradation. Elles représentent un territoire d’exception, riche sur le plan écologique et parmi les zones les plus productives de la planète. Sur le plan écologique, on peut leur attribuer plusieurs rôles majeurs : – Réserve d’eau et d’éléments nutritifs – Production végétale – Zone d’habitat pour une faune et une flore remarquable – Epuration naturelle des pollutions
Etant donné son caractère exceptionnel, le Marais poitevin fait l’objet de différentes mesures, plus ou moins efficaces, visant à sa conservation et à sa restauration. On peut citer par exemple la création du Parc Naturel Régional du Marais Poitevin, la mise en place d’un projet Life Nature Marais poitevin et la reconnaissance des richesses écologiques et biologiques dans le cadre de Natura 2000.
LIFE a pour objectif la « conservation des habitats et des espèces les plus remarquables du Marais Poitevin ». Il comporte une série de 14 projets étalés entre 2004 et 2008 visant à augmenter la capacité d’accueil sur les sites des espèces les plus menacées à l’échelle nationale et européenne ; à mener des actions de restauration écologique et de valorisation des habitats d’intérêt communautaire ; et à sensibiliser le public à la richesse et à la préservation de cette zone remarquable. Ces actions passent par la préservation des prairies naturelles, la restauration des réseaux hydrauliques, la protection des habitats et le suivi des espèces d’intérêt patrimonial.
natura 2000 s’appuie sur les deux directives européennes de protection de l’environnement : la « »directive oiseaux » » (1979) et la « »directive habitats » » (1992). La démarche Natura 2000 a pour objectif de préserver la diversité des espèces animales et végétales dans des territoires remarquables et fragiles. Toutefois, il n’est pas question de faire de ces territoires des sanctuaires dépourvus d’activités humaines réduisant de ce fait son efficacité. On citera deux grands volets parmi les quatre : assurer la pérennité des structures constitutives de la richesse écologique du marais (prairies naturelles, etc.) créées par les activités d’élevage et d’entretien du réseau hydraulique ; et conforter une gestion écologique des habitats et des espèces qualifiés d’intérêt communautaire.
Le marais poitevin abrite une biodiversité importante et remarquable tant sur le plan faunistique que sur le plan floristique. Cette dernière fera d’ailleurs l’objet d’un article spécifique prochainement, afin de présenter les espèces caractéristiques qu’il est possible d’y rencontrer.
Elles sont malheureusement également en danger à cause de la dégradation du milieu naturel provoquée en grande partie par les activités humaines. L’assèchement des marais est un des principaux facteurs de la fragilisation. Il est provoqué principalement par le puisement de l’eau pour irriguer les cultures agricoles, provoquant une baisse considérable du niveau d’eau dans le réseau primaire et un assèchement partiel ou total dans le réseau secondaire.
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