Les primates en danger : le bilan

L’ordre des Primates occupe une place particulière au sein des Mammifères puisque l’Homme en fait parti. Les primates sont essentiellement arboricoles, ils comprennent les lémuriens et les singes. On retrouve les différentes espèces de primates sur tous les continents sauf l’Australie (excepté l’homme). Macaca Sylvanus (Singe magot) est cependant la seule espèce que l’on peut retrouver à l’état naturel en Europe.

L’ordre des Primates occupe une place particulière au sein des Mammifères puisque l’Homme en fait parti. Les primates sont essentiellement arboricoles, ils comprennent les lémuriens et les singes. On retrouve les différentes espèces de primates sur tous les continents sauf l’Australie (excepté l’homme). Macaca Sylvanus (Singe magot) est cependant la seule espèce que l’on peut retrouver à l’état naturel en Europe. La variété des primates que l’on peut retrouver dans la nature est très grande : du marmoset pigmée qui pèse 30 g au gorille avec un poids allant jusqu’à 275 kg, du Chirogale mignon avec ses 13 cm au gorille avec ses 175 cm. Pourtant parmi les 296 espèces de primates, 186 figurent sur la liste rouge des espèces menacées établie par l’IUCN. Les causes d’extinctions sont multiples (déforestation, chasse, maladies,…) mais sont dans la grande majorité liées à une seule espèce : l’homme. Une espèce de primates met donc en danger toutes les autres.

Le bilan apparaît encore plus alarmant si l’on considère les sous espèces, sur les 591 existantes, 415 figurent sur la liste rouge !

Menaces

La disparition des singes est principalement corrélée avec la destruction de la forêt tropicale – zone d’habitat de 60 % des animales et végétales du monde – qui représente l’habitat le plus important pour les singes. Quelques sous espèces de singes ont déjà disparu ces dernières années, et d’autres sont sur le point de disparaître si rien n’est fait pour les sauvegarder.

Espèces en danger critique d’extinction

La situation est critique pour 20 espèces qui figurent comme en danger critique d’extinction (CR). Un taxon est dit en danger critique d’extinction quand « il est confronté à un risque extrêmement élevé d’extinction à l’état sauvage ». Ce risque est du à une réduction de l’effectif de l’espèce, une réduction de sa répartition géographique, d’un nombre insuffisant d’individus reproducteurs matures,… Plusieurs espèces de titis, une espèce de gibbon, de capucin (photo ci contre) ou encore l’orang-outan figure parmi ces espèces.

Espèces en danger d’extinction

48 espèces sont inscrites comme en danger d’extinction (EN). Un taxon est dit en danger « lorsqu’il est confronté à un risque très élevé d’extinction à l’état sauvage ». Les critères de détermination sont identiques à ceux des espèces en danger critique (CR), mais avec des chiffres plus nuancés. Les ouistitis, les gorilles, les chimpanzés, les mandrilles, ou encore le saïmiri (photo ci contre) possèdent ce statut.

Espèces vulnérables

Dernière catégorie d’espèces considérées comme menacées, celle des espèces vulnérables (VU). 46 espèces de primates sont classées ainsi. Un taxon est dit vulnérable « lorsqu’il est confronté à un risque élevée d’extinction à l’état sauvage. Ici encore, les mêmes critères sont pris en compte avec toujours un échelonnement de « gravité ». Des lémuriens, des titis, des macaques mais également le célèbre maki catta (photo ci contre) ne sont que quelques exemples d’espèces vulnérables dont il est encore possible d’éviter une raréfaction plus importante.

Espèces à faible risque

Pour compléter ce bilan, il est intéressant d’indiquer que 50 espèces sont classées comme présentant un faible risque (LR). Un taxon présente un faible risque « lorsqu’il est près de remplir les critères correspondant aux catégories du groupe Menacé, ou qu’il les remplira probablement dans un poche avenir ». Citons par exemple le macaque du Tibet, le colobe à camail (photo ci contre), le gibbon de Muller, le grand lépilémur et autres lémuriens.

Espèces manquant de données

Il faut ajouter à ce décompte, les 22 espèces de primates (macaques, tarsiers,…) pour lesquels l’IUCN manque de données pour les classer. Elles sont donc regroupées dans la catégorie des données insuffisantes (DD). Il est donc nécessaire d’obtenir des informations sur la distribution de ces espèces pour soit les classer dans une des catégories précédentes soit l’enlever de la liste rouge.

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